Malgré l’annulation de la présidentielle en décembre 2024, en raison de soupçons d’ingérence russe, l’extrême droite reste parmi les favoris du nouveau scrutin, dont le premier tour aura lieu ce 4 mai. Reportage.
Alors que 100 000 manifestants, selon les organisateurs, ont battu le pavé à Paris ce jeudi 1er mai, « Marianne » s'est glissée dans les cortèges des partis politiques à l'heure où 2027 est déjà dans toutes les bouches. La veille de la journée des travailleurs, un sondage remarqué par les sympathisants de gauche plaçait une candidature commune au second tour du prochain scrutin présidentiel… De quoi faire revenir la petite musique de « l'union », et les obstacles qui l'accompagnent. Reportage.
Un reportage du magazine « Elle » sur le voyeurisme dans les piscines municipales est le prétexte pour ses autrices à demander l'instauration de créneaux de natation en non-mixité. À l’heure où la guerre des sexes fait rage, la piscine représente pourtant un lieu où hommes et femmes pratiquent ensemble une activité, sans que leur genre entre en jeu.
Le meurtre d’Aboubakar Cissé a relancé le débat : il y aurait la bonne et la mauvaise récupération politique. Cette fois, c'est la France Insoumise qui s'est engouffrée dans l'émotionnel.
Organismes privés, institutions officielles, Réseau électrique national, chacun y va de sa théorie pour tenter d'expliquer l'immense panne de courant qui a frappé l’ensemble de la péninsule ibérique ce lundi 28 avril. Et la classe politique se déchaîne pour identifier un responsable...
Ce jeudi 1er mai, le gouvernement espagnol de gauche a publié un décret selon lequel les enfants nés de mères porteuses à l'étranger ne seraient plus reconnus automatiquement dans les consulats. Pour rappel, la gestation pour autrui (GPA) est illégale dans ce pays depuis 2006.
Dans une tribune, cinquante universitaires et chercheurs lancent un appel à toute la gauche et à tous les républicains pour qu’ils s’engagent résolument dans la lutte contre toutes les formes d’antisémitisme.
La proposition de la ministre chargée des Comptes publics de supprimer ou fusionner un tiers des agences de l'État s'est attiré les critiques de Sophie Binet, patronne de la CGT. Mais pour Natacha Polony, éditorialiste à « Marianne », on peut être conscient que la question du naufrage économique de la France nécessite un changement complet de paradigme et ne pas s’aveugler pour autant sur l’inextricable jungle des dépenses inutiles.
Essayiste et économiste, membre des « Économistes atterrés », Thomas Porcher fait paraître « Le Vacataire » dans la collection « Immersion » des éditions Stock, un ouvrage à mi-chemin entre le récit de soi et l'analyse d'un terrain miné, cela de la précarité à l'université, lot de deux enseignants sur trois. Entretien autour de ce livre à la fois instructif et édifiant.
Cinquante ans après sa mort, Pier Paolo Pasolini continue d’éclairer notre époque avec une acuité troublante. Figure inclassable, parfois controversée, il nous aide toujours à appréhender les dérives idéologiques ou l’illusion du progrès dans nos sociétés modernes. Pour notre chroniqueur Jérôme Leroy, dans un monde saturé par le sécuritaire, les écrans et les discours creux, relire Pasolini, c’est retrouver une pensée libre, radicale et lucide face à l’ordre établi.
Sous couvert de revendications religieuses, de « féminisme islamique » ou de lutte contre « l'islamophobie », les discours masculinistes gagnent du terrain, selon Anne-Hélène Le Cornec Ubertini, maître de conférences HDR en sciences de l’information et de la communication et autrice de « Le Poison du Communautarisme – La gauche sans le peuple » (L’Harmattan). Ils dissimulent une volonté de contrôle du corps féminin, travestie en émancipation. Le plaidoyer en faveur du voile, souvent empreint d'une vision hypersexualisée de la femme, en est une illustration révélatrice.
Depuis plusieurs années, la droite connaît une recomposition inédite, entre l'apparition du zemmourisme et surtout l'effondrement des Républicains (LR) et la progression du Rassemblement national (RN). Entre les appels à l'union des droites, la radicalisation de la base électorale et la montée en puissance des thématiques identitaires dans les médias et sur les réseaux sociaux, un glissement s’opère : l’imaginaire classique du gaullisme et du libéralisme vacille sous les coups de boutoir d’une nouvelle grammaire politique.
Qu’est-ce qui peut bien décider un jeune à s’introduire armé dans son école et à tuer tous ceux qui se trouvent sur son chemin, comme à Nantes où une jeune fille de 15 ans est morte après avoir reçu pas moins de 57 coups de couteau ? se demande Frédéric Taddeï, directeur du magazine « Marianne ».
Un reportage du magazine « Elle » sur le voyeurisme dans les piscines municipales est le prétexte pour ses autrices à demander l'instauration de créneaux de natation en non-mixité. À l’heure où la guerre des sexes fait rage, la piscine représente pourtant un lieu où hommes et femmes pratiquent ensemble une activité, sans que leur genre entre en jeu.
La proposition de la ministre chargée des Comptes publics de supprimer ou fusionner un tiers des agences de l'État s'est attiré les critiques de Sophie Binet, patronne de la CGT. Mais pour Natacha Polony, éditorialiste à « Marianne », on peut être conscient que la question du naufrage économique de la France nécessite un changement complet de paradigme et ne pas s’aveugler pour autant sur l’inextricable jungle des dépenses inutiles.
Dominique Pelicot aurait dû être emprisonné avant la sombre décennie pendant laquelle il a invité des dizaines d’hommes à violer sa femme, Gisèle, dans leur domicile, à Mazan. C’est l’une des révélations du livre-enquête de Laurent Valdiguié, grand reporter à « Marianne », à paraître ce 2 mai. Dans ce dossier criminel tentaculaire, la justice a beaucoup à se faire pardonner.
Le ministre de la Justice demande à l’inspection des services judiciaires d’enquêter sur les raisons pour lesquelles Dominique Pelicot n’a pas été interpellé en novembre 2010, quand son ADN a été identifié sur une scène de crime. Son arrestation aurait pourtant permis d'éviter la décennie de viols infligés à sa femme Gisèle.
Qu’est-ce qui peut bien décider un jeune à s’introduire armé dans son école et à tuer tous ceux qui se trouvent sur son chemin, comme à Nantes où une jeune fille de 15 ans est morte après avoir reçu pas moins de 57 coups de couteau ? se demande Frédéric Taddeï, directeur du magazine « Marianne ».
Il y a quelques jours, Aboubakar Cissé a été sauvagement assassiné dans une mosquée, suscitant l'effroi des Français musulmans comme de la communauté nationale. La suite n'a pourtant été guère plus rassurante : le ministre de l'Intérieur a mis deux jours à réagir, un chef de parti a fait montre d'une compassion à géométrie variable, et un député PS a été expulsé du rassemblement de soutien place de la République. Il est temps d'être « à la hauteur », estime Ève Szeftel, directrice de la rédaction de « Marianne ».
Dans l’académie de Rennes, dans l'enseignement catholique sous contrat, les professeurs absents ne sont plus remplacés, des écoles aux lycées. Le rectorat, lui, assume une « régulation très forte » des remplacements en raison d’une enveloppe emploi déjà dépassée. Un blocage qui illustre une fois encore les immenses difficultés de remplacement.
Que se passe-t-il dans les coulisses de l'actualité ? « Marianne » laisse traîner ses oreilles… Au menu également cette semaine : en campagne pour la présidence des Républicains, Laurent Wauquiez s'apprête à adouber la ministre de la Culture Rachida Dati à la mairie de Paris.
Qu’est-ce que c’est, au juste : un livre ? Une petite revue mensuelle ? Une élégante enveloppe au design particulièrement séduisant ? "La Lettre Zola", qui vient de fêter son premier anniversaire, coche les trois cases. Entre presse écrite et édition, elle réinvente une forme de littérature sur abonnement, après la quasi-disparition des très populaires clubs de livres.
La réédition, en poche chez « J'ai lu », de l'intégrale des « Pardaillan », les dix romans d'aventures de Michel Zévaco, remet à l'honneur un des chefs-d’œuvre du feuilleton de cape et d'épée.
Déjà auteur de « La chambre et le barillet » (L’Angle mort, 2023), de « Marquis Minuit » (Le Castor astral, 2021) et de « Nadirs » (Maelström, 2019), le poète Tom Buron fait paraître chez Gallimard « Les Cinquantièmes hurlants », poème épique qui nous transporte, à travers la voix inspirée du capitaine de l’Augusto, dans la zone maritime la plus dangereuse du monde où le ciel et la mer se confondent.
Le patron des députés PS Boris Vallaud a annoncé ce jeudi 1er mai le dépôt d'une proposition de loi de mise « sous tutelle » de l'État du site d'ArcelorMittal à Dunkerque, fustigeant les suppressions de postes prévues par le sidérurgiste qui n'a pas « respecté ses engagements ».
Dans son édition du mardi 29 avril, le quotidien a sorti sa plus belle brosse à reluire pour chouchouter le constructeur automobile. En plus d’une publicité dans les pages, la marque s’offre un lustrage en règle digne des plus belles heures du publireportage.
Ce mercredi 30 avril, les élus écologistes parisiens et des associations ont annoncé avoir saisi la justice pour demander à la mairie de retirer l'autorisation accordée au groupe de luxe de Bernard Arnault, LVMH, d'habiller la façade d'un de ses immeubles… d'une malle géante de sa marque Louis Vuitton. « Il est urgent de mettre un terme à la marchandisation de l’espace public parisien », estime David Belliard, adjoint écologiste à la ville et candidat aux municipales.
Pris en étau entre les pressions idéologiques internes, la tentation du Rassemblement national et les secousses diplomatiques venues d’Israël, Yonathan Arfi tente de maintenir le cap d’un Crif fidèle à ses valeurs républicaines. Plongée au cœur d’une bataille où se joue l'avenir de la communauté juive française. Voici le deuxième épisode de « La guerre du Crif ».